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Le changement de pied de Londres au sujet du Sahara occidental était envisagé depuis la victoire du parti travailliste, en juillet 2024, et la nomination de son chef de file, Keir Starmer, au poste de premier ministre. En déplacement à Rabat, dimanche 1er juin, le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a déclaré que le Royaume-Uni « considère la proposition d’autonomie du Maroc comme la base la plus crédible, la plus viable et la plus pragmatique pour une résolution durable du différend », qui oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario.

Officialisée à l’issue d’une rencontre, qualifiée de « dialogue stratégique », entre le ministre britannique et son homologue marocain, Nasser Bourita, l’annonce marque une inflexion majeure dans la politique extérieure du Royaume-Uni, qui considérait jusqu’à présent le statut du Sahara occidental comme « indéterminé ».

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En avril 2024, peu avant la dissolution du Parlement britannique, le sous-secrétaire aux affaires étrangères, David Rutley, avait rappelé la position officielle de Londres dans ce dossier : « Le Royaume-Uni soutient les efforts menés par les Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. »

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