Le renoncement de Martin Fourcade à l’organisation des JO d’hiver 2030 dans les Alpes françaises a « dégelé la situation », se félicite Renaud Muselier

Renaud Muselier ne cache pas son soulagement à la suite du renoncement de Martin Fourcade à la présidence du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030. « Son départ dégèle la situation », a réagi, lundi, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).

Sollicité par Le Monde, Renaud Muselier (Renaisssance) a ajouté qu’il avait « eu des problèmes tout le long avec M. Fourcade ». « Il veut imposer son mode de fonctionnement alors que le mode de fonctionnement [des Alpes françaises 2030] est collectif », explique-t-il.

Au sujet de la localisation du siège du futur comité d’organisation (Cojop), qui doit être créé le 18 février, le sextuple champion olympique de biathlon « veut maintenant défaire ce qui a été décidé [le 18 décembre 2024] dans le bureau du premier ministre en présence des deux régions [PACA et Auvergne-Rhône-Alpes], des comités olympique et paralympique français et du Comité international olympique », cingle le patron de la région PACA, qui reproche par ailleurs à Martin Fourcade de ne jamais l’avoir appelé.

Selon Renaud Muselier, trois à cinq sportifs de haut niveau, outre les deux autres candidats déclarés – la skieuse acrobatique Marie Martinod et le biathlète Vincent Jay –, auraient manifesté leur intérêt pour la présidence du Cojop des Alpes 2030. Des athlètes de sports olympiques d’hiver ? « Des athlètes qui sont dans l’esprit olympique », précise Renaud Muselier.