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Le Paris Saint-Germain (PSG) a fait savoir, dans un communiqué publié mardi 10 juin, qu’il allait poursuivre ses études exploratoires pour l’implantation de son futur stade à Massy, dans l’Essonne, et à Poissy, dans les Yvelines. Depuis plusieurs mois, le club de football de la capitale avait entamé des démarches visant à identifier le lieu où il pourrait établir sa nouvelle enceinte. Plusieurs pistes en Ile-de-France étaient examinées – dont Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Ris-Orangis (Essonne) ou encore Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) –, avant que son choix se porte donc finalement sur ces deux sites.

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« Les autres ne répondaient pas aussi bien aux critères que nous nous étions fixés », à savoir l’accessibilité pour les supporteurs, la distance par rapport au centre d’entraînement du PSG, le Campus, établi à Poissy, ou encore la nature du foncier, la formation ne souhaitant pas artificialiser les sols, explique au Monde une source au sein du PSG.

Celui-ci vise, outre la création du stade, l’établissement d’un projet immobilier adjacent sur le modèle de ce qui est développé à l’international, « surtout aux Etats-Unis », précise la même source. Un projet « dont les contours seront définis par les études réalisées dans les mois qui viennent », ajoute-t-elle.

« Si jamais demain le Parc des Princes est vendable… »

Massy a l’avantage de bénéficier d’une desserte multimodale, connectée à Paris, à la région, aux grandes métropoles françaises ainsi qu’aux capitales européennes. « Ce territoire présente en outre un fort potentiel de développement urbain et économique, en lien avec le pôle scientifique de Saclay », avance le PSG dans son communiqué. Poissy a pour lui sa proximité immédiate avec le Campus, donc un « ancrage local » et « la qualité d’un partenariat de longue date ». A ce jour, aucune option « n’est privilégiée » par rapport à l’autre.

Le club de football de la capitale évolue depuis 1974 au Parc des Princes, qui appartient à la Mairie de Paris et qu’il loue pour 2 millions d’euros par an. Qatar Sports Investments, le fonds à la tête PSG depuis 2011, souhaitait engager d’importants travaux d’agrandissement, estimés à 500 millions d’euros – l’enceinte étant aujourd’hui limitée à 48 000 places –, mais à l’unique condition qu’il devienne propriétaire des lieux. Un choix que refuse la municipalité parisienne depuis plusieurs années déjà.

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« On prend acte et on doit avancer sur les autres options », avance une source au sein du Paris Saint-Germain. « Etre propriétaire de son stade n’est pas un caprice ou une simple posture : les grandes écuries européennes fonctionnent avec ce modèle. » Il en va de la compétitivité économique du récent vainqueur de la Ligue des champions, assure-t-elle. « Si jamais demain le Parc des Princes est vendable, on regardera si on l’intègre dans nos options. Mais j’imagine que ça ne bougera pas avant les municipales » prévues pour mars 2026. Le club se fixe comme horizon l’automne suivant pour son choix définitif.

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