Hans Peter Wild est soulagé. Propriétaire depuis 2017 du Stade français Paris, l’homme d’affaires suisse d’origine allemande a assisté, samedi 7 juin, au stade Jean-Bouin, à la victoire de son club contre Castres (21-10), lors de la dernière journée du Top 14. Un succès à domicile synonyme de maintien dans l’élite du rugby professionnel.
Le milliardaire s’est confié le lendemain à quelques médias, dont Le Monde, dans un palace parisien, sur la saison éprouvante du Stade français. « Nous avons fait des erreurs », affirme celui qui détient l’entreprise de jus de fruits Capri-Sun. Après huit ans à la tête du club parisien, il se dit à la recherche d’un partenaire français. « J’ai bientôt 84 ans, je dois trouver des solutions. »
Quel bilan tirez-vous de la saison du Stade français ?
Il n’est pas bon, c’est clair. Nous avons commencé la saison avec des blessés, puis nous avons eu des problèmes avec les coachs. La situation n’était pas très claire entre Karim [Ghezal], Laurent [Labit] et Paul [Gustard] ; cela a créé beaucoup de confusion. Nous nous sommes séparés de Karim [fin septembre 2024], puis, plus tard, de Laurent [en mars 2025], et depuis ça va. Il n’y a plus qu’un patron.
Il vous reste 80.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.