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Histoires Web lundi, avril 28
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Fin janvier, Emmanuel Macron annonçait le projet Nouvelle renaissance du Louvre, visant à aménager une entrée supplémentaire pour accéder au musée, dans la colonnade de Perrault, face à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, et creuser de nouvelles salles sous la cour Carrée afin d’y déménager La Joconde. Objectif ? Soulager le flux des visiteurs alors que le musée parisien en a accueilli 8,7 millions en 2024. Le tout « d’ici à 2031 au plus tard ».

Depuis ? « On est au travail », affirme le musée, qui lancera, le 27 juin, un concours d’architecture pour le projet. Une short list devrait être établie en octobre, et un lauréat désigné en avril 2026. « En 2027, le projet doit être avancé de façon irréversible », a prévenu Laurence des Cars, la présidente de l’institution, lors d’une récente réunion avec les syndicats. Comprendre : pas question que le prochain locataire de l’Elysée ne s’avise de détricoter un chantier faramineux, estimé au bas mot autour de 500 millions d’euros.

Sur le terrain, la perplexité l’emporte, pour le moment. « On est dans le flou », reconnaît un agent qui participe à l’un des huit groupes de travail mis en place par la direction. Ce flou charrie son lot d’appréhensions relayées par La Tribune de l’art, qui, à longueur d’articles, crie au « vandalisme patrimonial ». Le Canard enchaîné, aussi, lâche de petites bombes de temps à autre, la dernière en date du 9 avril évoquant l’existence, à l’Elysée, d’une maquette classée top secret, preuve que le concours d’architecture serait déjà plié. « Une légende urbaine », rétorque un familier du dossier.

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