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Histoires Web mardi, décembre 23
le projet de loi spéciale soumis mardi à l’Assemblée et au Sénat

Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste français, dénonce « un budget de la guerre qui va être proposé aux Français »

« Ce n’est pas du tout le choix que nous préférons. Plutôt que de mettre de l’argent dans une économie de guerre, nous préférons mettre de l’argent dans la production, la construction de logements, dans des moyens pour nos collectivités, a-t-il argué. Nous avons besoin d’investir en France, pas pour aller faire une guerre à l’étranger. » Puis il a critiqué une hausse des crédits des armées de 6,7 milliards pour 2026, une enveloppe supplémentaire votée par les sénateurs. Mais en cas de loi spéciale, celle-ci serait gelée.

Interrogé sur le 49.3, auquel Sébastien Lecornu s’est refusé à recourir et que la droite appelle de ses vœux, Fabien Roussel a déclaré : « Si ce gouvernement ne trouve pas de chemin, quand il aura épuisé tous les moyens après une loi spéciale, ce sont les ordonnances ou un 49.3. Et ce sera à lui de prendre la décision. »

A la fin de la journée, lundi, se tiendra un conseil des ministres destiné à présenter le projet de loi spéciale, au retour d’Emmanuel Macron d’Abou Dhabi. Dans la foulée, les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat auditionneront lundi soir et mardi le ministre de l’économie, Roland Lescure, et Amélie de Montchalin, ministre des comptes publics. L’objectif est que ce texte puisse être voté mardi par les deux chambres.

Comme l’année dernière, il ne devrait y avoir « aucune voix contre », a pronostiqué sur RTL le président « insoumis » de la commission des finances, Eric Coquerel. Mais il faudra dès la rentrée, le 5 janvier, reprendre les discussions pour tenter de trouver un budget 2026.

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