Après Mark Zuckerberg à l’investiture de Donald Trump, Mark Zuckerberg à la barre du tribunal ? C’est l’image paradoxale que pourrait offrir le grand procès antitrust, prévu lundi 14 avril, dans lequel le fondateur de Meta comparaîtra parmi les témoins.
Pendant huit semaines, devant un juge du district de Washington, l’entreprise devra se défendre face aux accusations d’avoir illégalement assis sa position dominante dans les réseaux sociaux grâce au rachat d’Instagram en 2012 puis de WhatsApp en 2014.
Mais le ralliement récent de Mark Zuckerberg au président américain entoure l’événement d’un élément de surprise. Et fait planer une forme d’incertitude. « Il y a une grosse interrogation : que va-t-il sortir des discussions entre la Maison Blanche et le fondateur de Meta, qui semble chercher un accord transactionnel ? », résume William Kovacic, ancien président de la Federal Trade Commission (FTC), l’autorité de la concurrence qui poursuit l’entreprise. Un tel compromis avec Donald Trump, possible d’ici à lundi mais aussi pendant le procès ou même avant l’appel, mettrait a priori fin aux poursuites.
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