Le président (EELV) de la métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé, vendredi 25 avril, avoir déposé plainte après la découverte de « messages d’intimidation » tagués à son domicile et revendiqués par des militants antiexpulsion.
« Un groupuscule s’est introduit dans ma copropriété pour y inscrire des messages d’intimidation me visant personnellement. Cet acte inacceptable constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique », explique l’élu sur le réseau social X. « Les menaces, les intimidations et les intrusions dans la sphère privée ne sauraient être tolérées dans un Etat de droit », ajoute-t-il.
Dans un texte relayé par le site Rebellyon, proche de l’ultragauche lyonnaise, des militants anonymes revendiquent cette action au nom de la défense des sans-abri. Ils expliquent avoir tagué : « Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! » « La prochaine fois que la métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble », menacent-ils, reprochant à la collectivité d’expulser « de nombreux squats » chaque année.
Bruno Bernard assure pourtant faire des efforts « très larges » en matière d’hébergement d’urgence. Selon lui, le budget alloué a été multiplié par quatorze depuis le début du mandat écologiste, passant de 800 000 euros par an en 2019, à 11,3 millions en 2024, ce qui permet la prise en charge de près de 1 200 personnes.
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