Annibal Colonna est né en 1996, à Paris. Ses parents, tous les deux franco-algériens, cherchent à lui donner un prénom arabe. Ils hésitent à l’appeler Sindbad, mais le prénom est déjà très populaire sur les bateaux du port d’Alger, d’après son père, né dans la capitale. Ils optent pour Annibal, en clin d’œil à Hannibal Barca, le célèbre général carthaginois.
Dans son enfance, peu de gens le comparent au héros phénicien. Ses camarades de classe l’assimilent plutôt à Hannibal Lecter, le personnage de fiction du film Le Silence des agneaux. « Quand j’étais petit, tout le monde m’appelait Annibal le cannibale », se remémore-t-il. Sorti en 1991, le thriller américain au succès phénoménal retrace l’histoire de ce psychiatre anthropophage qui déguste les organes de ses victimes en sirotant du vin rouge.
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