Après une décennie à la tête du Canada, Justin Trudeau, a annoncé, lundi 6 janvier, qu’il allait démissionner du poste de premier ministre et de chef du Parti libéral du Canada. Dépassé par les conservateurs dans les sondages et grandement fragilisé dans son propre camp, notamment depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche, son départ semblait inéluctable. Justin Trudeau quittera ses fonctions de premier ministre une fois que son parti aura choisi son futur chef. Une procédure qui devrait prendre plusieurs semaines. Alors que les prochaines élections générales sont prévues à l’automne 2025, les partis d’opposition demandent que celles-ci soient anticipées.
La crise qui couvait depuis de nombreux mois s’est accélérée à l’automne 2024. Le 4 septembre, le Nouveau Parti démocratique, avec qui le gouvernement avait un accord de soutien en cas de motion de censure, a en effet rompu l’entente qui les liait. Le gouvernement réussit, les trois mois suivants, tant bien que mal, à survivre. Mais le 16 décembre, sa vice-première ministre Chrystia Freeland, démissionne, en critiquant les choix fiscaux du gouvernement.
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