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Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche 15 septembre un nouveau bilan de 41 206 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, entrée dans son douzième mois.

Au moins vingt-quatre personnes ont été tuées ces dernières vingt-quatre heures, a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que 95 337 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée après l’attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre 2023.

L’armée annonce que trois otages morts à Gaza en novembre ont été « probablement » tués par une frappe israélienne

L’armée israélienne a annoncé, dimanche, que trois otages morts à Gaza en novembre 2023 ont été « probablement » tués « à la suite d’une frappe aérienne de l’armée », selon les résultats d’une enquête sur les circonstances de leur mort.

Israël avait récupéré les dépouilles des soldats Nick Beizer et Ron Sherman et du Franco-Israélien Elya Tolédano en décembre dans la bande de Gaza, où ils étaient retenus otages. L’armée a précisé qu’ils ont été tués « lors de l’élimination du commandant de la brigade nord du Hamas, Ahmed Ghandour ».

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« L’enquête indique que les trois otages étaient retenus dans un complexe souterrain d’où Ghandour opérait », ajoute le communiqué, précisant que l’armée n’avait « aucune information sur la présence d’otages dans le complexe visé » par la frappe.

Cette annonce intervient au lendemain de rassemblements de plusieurs milliers d’Israéliens samedi soir à Tel-Aviv et Jérusalem afin de maintenir la pression sur le gouvernement pour obtenir la libération des otages retenus dans la bande de Gaza.

Un représentant du Hamas accuse Washington de ne pas exercer une « pression suffisante » sur Israël pour stopper la guerre à Gaza

Un représentant du Hamas, Oussama Hamdane, au cours de son entretien avec l’Agence France-Presse, à Istanbul, le 15 septembre 2024.

Dans un entretien à l’Agence France-Presse (AFP) diffusé dimanche, un représentant du Hamas, Oussama Hamdane, accuse les Etats-Unis de ne pas exercer une « pression suffisante » sur Israël pour parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Elle tente plutôt de justifier la soustraction de la partie israélienne à tout engagement », a-t-il fustigé.

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Par ailleurs, M. Hamdane affirme dans cette interview que la capacité du mouvement islamiste palestinien à se battre contre Israël restait « élevée », malgré les pertes subies en plus de onze mois de guerre. Le mouvement bénéficie d’une « accumulation d’expériences et de la mobilisation de nouvelles générations », a-t-il ajouté.

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Ces déclarations interviennent moins d’une semaine après celles du ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, qui avait affirmé aux journalistes que le Hamas « n’existait plus » en tant que formation militaire à Gaza.

Benyamin Nétanyahou prévient que les houthistes paieront « un lourd tribut » après le lancement d’un missile visant Israël

Le premier ministre israélien a mis en garde dimanche les rebelles houthistes du Yémen après que le groupe a revendiqué une attaque au missile contre le centre d’Israël.

« Ce matin, les houthistes ont lancé un missile sol-sol du Yémen sur notre territoire. Ils devraient savoir (…) que nous faisons payer un lourd tribut à toute tentative de nous nuire », a déclaré M. Nétanyahu, au début d’une réunion du cabinet, selon un communiqué de son bureau.

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Ce missile tiré dimanche a visé le centre d’Israël, dans la région de la Shéphélah, sans faire de victimes, selon l’armée. Se basant sur une enquête préliminaire, celle-ci estime que le missile s’est « probablement désintégré ». Des secouristes éteignaient dans la matinée un incendie près de la ville de Lod (Centre), provoqué par la chute de débris du missile, selon un photographe de l’Agence France-Presse.

Les houthistes ont affirmé que l’opération de dimanche visait une cible militaire « dans la région de Yafa [le nom arabe de Jaffa], en Palestine occupée ». Yahya Saree, le porte-parole militaire des houthistes, qui lisait un communiqué, a déclaré que cette attaque a été « menée avec un nouveau missile balistique hypersonique qui a réussi à atteindre sa cible, sans que les systèmes de défense de l’ennemi ne parviennent à l’intercepter ». Le Hamas a pour sa part salué dimanche ce tir de missile, affirmant qu’Israël « ne sera pas en sécurité tant qu’il ne cessera pas son agression » dans la bande de Gaza.

Des tracts israéliens appellent des habitants du sud du Liban à évacuer ; l’armée dément en être à l’initiative

Des tracts israéliens ont été largués dimanche sur le sud du Liban, demandant à des habitants d’évacuer. L’armée israélienne évoque, elle, l’initiative d’une brigade qui n’avait pas été approuvée.

Il s’agit de la première fois que des tracts israéliens sont largués sur le sud du Liban pour demander aux habitants d’évacuer depuis le début des affrontements, début octobre 2023, entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas palestinien.

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Selon l’Agence nationale d’information libanaise ANI, les tracts de « l’ennemi israélien » ont été largués au-dessus de Wazzani, à environ 5 kilomètres de la frontière. Contacté par l’Agence France-Presse (AFP), son maire, Ahmad Al-Mohammad, a confirmé l’information.

« A tous les habitants et résidents des zones des camps de réfugiés, le Hezbollah tire depuis votre région. Vous devez quitter immédiatement vos foyers et vous diriger vers le nord de la région de Khiam avant 16 heures [heure locale, 15 heures, heure de Paris], et ne pas revenir dans cette zone jusqu’à la fin de la guerre », pouvait-on lire sur un tract consulté par l’AFP. « Toute personne se trouvant dans cette zone après cette heure sera considérée comme un élément terroriste », est-il ajouté dans ce texte.

Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé qu’il s’agissait d’une « initiative de la brigade 769 qui n’avait pas été approuvée par le commandement du Nord » et qu’une enquête avait été ouverte. Les tracts ont été largués à l’aide d’un drone sur une zone depuis laquelle des « roquettes ont été tirées vers le nord d’Israël ces dernières semaines », a précisé l’armée.

Le Monde avec AFP

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