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Une première mi-temps en forme de démonstration. Une seconde, tout en gestion. A Atlanta, dans un Mercedes-Benz Stadium climatisé et dont le toit était fermé, les conditions de jeu semblaient optimales pour assister à une rencontre de football disputée entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Miami de Lionel Messi, dimanche 29 juin. Il n’y a finalement pas eu match : les Parisiens ont étrillé leurs adversaires floridiens en huitième de finale de la Coupe du monde des clubs (4-0).

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Au terme d’une rencontre où il n’a jamais douté, le PSG poursuit sa route dans la nouvelle compétition de la Fédération internationale de football (FIFA), et disputera les quarts de finale, samedi 5 juillet. Les hommes de Luis Enrique affronteront le Bayern Munich ou le club brésilien de Flamengo, qui s’affronteront plus tard dans la soirée du dimanche 29 juin, à 22 heures.

« On a vu la différence entre les deux équipes, n’a pu que constater l’entraîneur de Miami, Javier Mascherano, au micro du diffuseur DAZN. Je suis très fier de mes joueurs, ils ont travaillé dur et essayé de jouer. Mais on savait que ce serait dur, aujourd’hui, car [Paris est] probablement la meilleure équipe du monde. »

Dès les premières minutes, le Paris Saint-Germain a fait valoir son statut de récent champion d’Europe en monopolisant le ballon. Une domination rapidement concrétisée avec l’ouverture de la marque de Joao Neves, auteur d’une tête plongeante imparable (6e). Plusieurs suiveurs du club de la capitale ont relaté, samedi, que les Parisiens ont travaillé leurs combinaisons sur coups de pied arrêtés dans la semaine, et le milieu de terrain portugais – esseulé au second poteau à la réception d’un coup franc frappé par son compatriote Vitinha – n’a pas tardé à illustrer cette nouvelle corde à l’arc francilien.

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Un début de match « presque parfait »

« On a débuté le match de manière presque parfaite, on s’est créé beaucoup d’occasions. On a été excellents en première période, s’est félicité Luis Enrique sur DAZN. En seconde, on avait moins d’énergie, ça a été différent. Mais je suis content. » Il y avait de quoi, tant ses troupes ont dominé le début de la partie. Incapable de sortir de son camp face au pressing intense des joueurs du technicien asturien, l’Inter Miami n’a touché aucun ballon dans la surface adverse. Pire, la franchise de Floride n’a pas tenté le moindre tir vers la cage de Gianluigi Donnarumma lors de la première période.

En face, les Parisiens ont continué de se montrer dangereux. Joao Neves a conclu une action collective de grande classe (39e), s’offrant son premier doublé sous la tunique parisienne. Comme si cela ne suffisait pas, le jeune défenseur argentin Tomas Avilés, entré en jeu à la 19e minute, a détourné le ballon dans ses filets à la suite d’un centre de Désiré Doué (44e) avant qu’Achraf Hakimi n’enfonce le clou dans le temps additionnel de cette première période (45e+ 3). Et pour la vingtième fois depuis le début de la saison 2024-2025, le PSG a inscrit au moins quatre buts dans une rencontre.

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Sûr de son jeu, Paris a signé une démonstration, à l’image de son précédent affrontement face à une équipe nommée Inter… en finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan. « Nous avons tellement confiance en nous, car nous savons que nous jouerons notre jeu quel que soit l’adversaire. Nous sommes confiants, heureux, et là, nous sommes fatigués, mais on va mieux récupérer après cette victoire », a mis en avant Joao Neves au micro du diffuseur.

En seconde période, l’Inter Miami est revenu avec de meilleures intentions sur la pelouse mais le gouffre entre les deux équipes n’a jamais été comblé. Lionel Messi, souvent à l’origine des actions de son équipe, peinait à trouver un soutien et la franchise de Floride a été incapable de créer le moindre danger. En face, le PSG a géré tranquillement son avance, la large marque permettant à Luis Enrique de faire reposer ses cadres en vue de la suite de la compétition. A l’heure de jeu, Ousmane Dembélé en a profité pour faire son retour sur les terrains, après une blessure à la cuisse gauche, survenue au début du mois de juin. Si la compétition peine encore à séduire – aux Etats-Unis comme à l’international –, pour le PSG, qualifié pour les quarts sans coup férir, tous les voyants sont au vert.

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