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En Irlande, le rugby est, comme une célèbre brune mousseuse, une religion. Alors, quand les deux envahissent l’Aviva Stadium, ex-Lansdowne Road, le temple du rugby irlandais en plein cœur d’un quartier résidentiel, c’est jour de messe à Dublin. Samedi 8 mars, le XV de France a récité son catéchisme (42-27) face à des Irlandais, trop tendres, en jeunes communiants. Les 50 000 spectateurs de l’enceinte – dont une forte colonie de Français –, n’ont rien pu y faire, les hommes en bleu ont fait étalage, lors de la quatrième journée du Tournoi des six nations, de leur force collective et de leur défense retrouvée. Pour preuve, les près de 200 plaquages réalisés par le XV de France, deux fois plus que leurs adversaires du jour.

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A défaut des cavalcades des chevau-légers tricolores, doux souvenir du récital offensif offert le 13 février dans la douceur printanière de Rome, l’Aviva Stadium eut droit au combat d’avants promis. Du frontal, du brutal en somme.

Cette victoire bonifiée du XV de France, la première à Dublin depuis 2021, valide en tout cas la stratégie du sélectionneur Fabien Galthié, qui avait fait, pour le choc du Tournoi, le pari risqué d’un banc des remplaçants composé de sept avants pour un seul arrière. Une sorte de « bomb squad » à la française, inspirée de l’Afrique du Sud de Rassie Erasmus, victorieuse de la Coupe du monde 2023.

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