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Histoires Web lundi, juillet 21
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Eternel sujet de discorde entre la France et l’Allemagne, l’énergie nucléaire est en train de devenir, en sus, un motif de division entre les deux partenaires de la coalition au pouvoir à Berlin depuis le 6 mai. Les conservateurs de la CDU y sont favorables, tandis que les sociaux-démocrates du SPD y sont hostiles. L’Allemagne ayant fermé ses dernières centrales en 2023, c’est le nucléaire français, ainsi que celui d’autres Etats du Vieux Continent ayant fait le choix de l’atome, qui fait débat outre-Rhin. La grande crainte : que l’argent des contribuables allemands contribue à le financer, par le biais du budget de l’Union européenne.

Le sujet devrait s’inviter au menu de la rencontre entre le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le président français, Emmanuel Macron, prévue le 23 juillet à Berlin, laquelle est censée préparer le conseil des ministres franco-allemand programmé fin août.

La France milite de longue date pour que l’énergie nucléaire ne soit pas pénalisée à Bruxelles, l’atome représentant près de 70 % de sa production d’énergie primaire. Après des années de lutte acharnée entre Berlin et Paris, celle-ci avait espéré un changement de cap avec le retour au pouvoir des conservateurs en Allemagne, Friedrich Merz se présentant comme un fervent partisan de l’atome. Le programme de la CDU-CSU pendant la campagne indiquait souhaiter « maintenir l’option de l’énergie nucléaire » en misant sur les réacteurs de quatrième et cinquième générations, sur les petits réacteurs modulaires (small modular reactors, SMR) et sur la technologie de la fusion. Le texte soulignait même la volonté d’« examiner la remise en service des dernières centrales nucléaires fermées ».

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