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Histoires Web lundi, mars 10
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Les ordres d’évacuation ont été partiellement levés vendredi 7 mars et les trois écoles vont rouvrir lundi 10 mars à Akasaki, quartier d’Ofunato. Mais le retour à la vie normale n’est pas d’actualité pour près de 1 200 habitants de la ville côtière du nord-est du Japon, contraints de rester dans des centres d’évacuation depuis le début des incendies qui ont ravagé plus de 2 900 hectares de forêt et de zones résidentielles, et fait un mort. Les autorités redoutent de nouveaux départs de feu.

Pour certains des évacués, c’est une double peine. Ainsi d’Akemi Yamaguchi, qui a choisi, raconte la chaîne publique NHK, de s’installer à Akasaki après le séisme et le tsunami qui ont ravagé la ville le 11 mars 2011. Elle vivait alors près de la mer, mais sa maison et trois membres de sa famille ont été emportés par le tsunami. Elle a refait sa vie à Akasaki. « Nous avons décidé d’aller vivre à flanc de montagne par crainte des tsunamis, mais nous avons été victimes d’un incendie de forêt, raconte-t-elle. Je ne sais plus où je peux vivre. »

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