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Le ministère des affaires étrangères polonais a condamné, vendredi 15 novembre, un acte de vandalisme contre le monument aux héros de l’insurrection du ghetto de Varsovie de 1943, perpétré par des inconnus qui l’ont barbouillé de peinture rouge et noire.

Un an après avoir envahi la Pologne, en 1940, les nazis avaient bouclé un quartier de Varsovie pour entasser sur trois kilomètres carrés près d’un demi-million de juifs, afin de les exterminer par la faim et les maladies, et en avaient déporté plus de 300 000 vers des chambres à gaz. L’insurrection avait éclaté le 19 avril 1943. Elle fut le fait le plus grand et le plus connu des faits de la résistance urbaine juive contre les nazis durant la seconde guerre mondiale.

« Hier soir, le monument du ghetto de Varsovie a été vandalisé », avait écrit, plus tôt vendredi, l’ambassadeur d’Israël en Pologne, Yacov Livne, dans un message sur le réseau social X, accompagné d’une photo du monument souillé.

« Enquête approfondie »

Un photographe de l’Agence France-Presse dépêché sur place a pu constater que des ouvriers enlevaient la peinture sur ce monument situé sur le terrain de l’ancien ghetto, en face du Musée de l’histoire des juifs de Pologne, non loin du centre de la capitale polonaise.

Yacov Livne a appelé les autorités polonaises à « condamner cet acte, à trouver les coupables et à les traduire en justice ». Le ministère des affaires étrangères polonais a condamné « fermement l’acte de vandalisme » commis contre le « symbole de la mémoire des victimes de la Shoah et de la résistance juive contre le nazisme allemand »

Selon le communiqué publié sur le site du ministère, « de tels actes constituent une attaque contre l’histoire et les valeurs qui nous unissent en tant que société ». Le ministre de l’intérieur polonais, Tomasz Siemoniak, a annoncé une « enquête approfondie » sur la « profanation » du monument.

Cet acte n’a pas été revendiqué.

Le Monde avec AFP

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