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La route qui relie l’aéroport d’Agadir à la métropole littorale du sud du Maroc portait encore, jeudi 2 octobre, les stigmates des violences survenues les quarante-huit heures précédentes. En traversant Inezgane, cité périphérique d’Agadir, on pouvait voir sur la chaussée les traces noircies de pneus brûlés, mardi soir, par des manifestants. Les forces antiémeutes déployées ce jour-là ont dû reculer face aux jets de pierre de jeunes en colère, dont certains ont participé à l’incendie d’une agence postale.

Un peu plus loin, c’est l’hypermarché Marjane d’Inezgane qui a été pris pour cible : son imposante façade est criblée d’impacts de pierre. Ces violences, que le mouvement GenZ 212, une déclinaison marocaine (212 est l’indicateur téléphonique du pays) de la « Génération Z », était parvenu à contenir lors des premières journées de mobilisation, ont redoublé d’intensité le lendemain soir dans la ville de Leqliaâ, en banlieue d’Agadir. Trois jeunes ont été tués par balles devant une brigade de gendarmerie par des forces de l’ordre qui ont riposté « en état de légitime défense » à une tentative de « prise d’assaut », se défend le ministère de l’intérieur.

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