Pour les fabricants de camions militaires, il s’agit du contrat du siècle. La direction générale de l’armement doit désigner, d’ici à la fin de l’année 2025, le gagnant d’un appel d’offres géant, lancé le 31 juillet 2024, pour la fourniture d’au moins 7 000 « porteurs logistiques, de charge utile de 6 tonnes, tout-terrain, protégés ou non protégés », c’est-à-dire des poids lourds avec des cabines blindées ou non.
Une première tranche, de 3 210 camions, devra être livrée d’ici à 2032. En cas d’exercice de toutes les options, la commande pourrait être portée jusqu’à 10 000 exemplaires. Le montant total du marché est estimé à plusieurs milliards d’euros. Les offres des industriels ont été ouvertes le 17 octobre par la direction générale de l’armement. L’examen est en cours.
Prévu dans la loi de programmation militaire 2019-2025, donc avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, dans le cadre du programme dit « FTLT », pour flotte tactique et logistique terrestre, ce contrat vise à remplacer les vieux camions Renault GBC 180, en service depuis 1998 et à bout de souffle, malgré plusieurs campagnes de remise à niveau.
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