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Histoires Web mercredi, avril 23
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Un membre du département de pharmacologie fait l’inventaire des dernières boîtes de médicaments livrées par l’Usaid, dans un entrepôt de pharmacie à Lodwar (Kenya), le 1er avril 2025.

Le démantèlement annoncé de l’Usaid est un coup de massue pour de nombreux pays, notamment en Afrique. Pour le Liberia, pays ouest-africain fondé par d’anciens esclaves venus des Etats-Unis, l’urgence est désormais de trouver de nouveaux partenaires. Une mission qui s’annonce ardue. Jeudi 17 avril, à quelques jours de la coupe définitive de l’aide humanitaire américaine, un parterre de diplomates étrangers et de partenaires techniques était convié au complexe ministériel de Monrovia.

Le chef de l’Etat, Joseph Boakai, voulait attirer des donateurs à même de financer l’ambitieux Plan national de développement (PND) dont la mise en œuvre est sérieusement percutée par le retrait américain. Où dénicher 8,3 milliards de dollars, la somme nécessaire pour financer son programme phare, quand le principal bailleur bilatéral a fait défaut ? Comment résorber le trou de 114 millions de dollars creusé dans le budget 2025 (sur 880 millions de dollars) suite à l’annulation de toutes les aides de Washington ?

Confronté à un horizon économique incertain, le gouvernement libérien a vu ses espoirs douchés durant la réunion. « Ne comptez pas sur nous, nous n’avons pas les moyens de faire autant que l’Usaid » a prévenu avec fermeté un diplomate scandinave au ministre des finances, Augustine Kpehe Ngafuan, chargé de détailler les enjeux en cours.

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