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Le juge français Mattias Guyomar a été élu, lundi 28 avril, président de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et prendra ses fonctions fin mai à la suite du juge slovène Marko Bosnjak, a annoncé la Cour dans un communiqué.

Enarque, ancien président de chambre au Conseil d’État, Mattias Guyomar, 56 ans, est juge à la CEDH depuis juin 2020, et en présidait une des cinq sections depuis mai 2024. Il est élu pour un mandat de trois ans. Il succède à Marko Bosnjak qui arrive au terme de son mandat de juge de neuf ans et présidait l’institution depuis juillet 2024.

Mattias Guyomar a commencé sa carrière comme rapporteur au sein de la section du contentieux au Conseil d’État, entre 1996 et 1999, avant d’être nommé rapporteur général du Haut Conseil à l’intégration, entre 1999 et 2002.

Il a ensuite exercé ses fonctions au Tribunal des conflits entre 2002 et 2011, avant de revenir au Conseil d’Etat, d’abord comme assesseur jusqu’en 2016, puis comme président de la 10e chambre, qui s’occupe des litiges liés notamment à la culture, aux libertés publiques et à l’outre-mer.

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Troisième juge français à la présidence de la CEDH

Parallèlement, il a aussi assumé les fonctions de secrétaire général de la commission des sondages, de 1998 à 2020, et a exercé diverses fonctions dans l’enseignement, notamment à l’université Paris-XI et à l’université Paris-II Panthéon-Assas.

Mattias Guyomar est le troisième juge français à accéder à la présidence de la CEDH. Jean-Paul Costa (2007-2011) et René Cassin (1965-1968) ont assumé cette fonction avant lui.

La CEDH, qui siège à Strasbourg, est un tribunal international chargé de sanctionner les violations de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, texte signé par 46 Etats réunis au sein du Conseil de l’Europe.

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Le Monde avec AFP

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