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Histoires Web vendredi, octobre 25
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Le quotidien Libération a été victime d’une cyberattaque dans la nuit du jeudi 24 octobre, qui perturbe le fonctionnement de la rédaction. L’impact précis du piratage est encore inconnu, mais selon les informations du Monde, il s’agit d’une attaque de type rançongiciel, visant à paralyser l’entreprise dans le but de lui extorquer une rançon.

Le site Internet de Libération fonctionne et a pu publier plusieurs articles, vendredi 25 octobre au matin, mais d’autres outils rédactionnels sont bloqués, dont le logiciel utilisé pour mettre en page le journal papier, sans que l’on sache s’il a été déconnecté par précaution ou parce qu’il a été touché par la cyberattaque.

Dans un courriel envoyé par Lauren Provost, vendredi en fin de matinée, la directrice adjointe de la rédaction de Libération a demandé aux salariés de privilégier le télétravail vendredi. Aussi, l’accès au Wifi interne des locaux du quotidien n’est pas recommandé, une mesure de précaution classique pour éviter une éventuelle propagation d’un logiciel malveillant. Contactés, Amandine Bascoul Romeu, la directrice générale de Libération, ainsi que Dov Alfon, directeur de la publication et de la rédaction, n’ont pas répondu à nos sollicitations pour le moment.

Troisième attaque d’un média français cet automne

L’origine du piratage est encore inconnue – la direction a appelé les salariés se souvenant avoir cliqué sur un lien suspect à se signaler. Selon les informations du Monde, une équipe de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information, l’organe chargé de la cybersécurité de l’Etat et des entreprises jugées « sensibles », a été dépêchée vendredi matin dans les locaux du journal.

Lire l’analyse (2022) : Article réservé à nos abonnés Derrière les attaques par rançongiciel, un écosystème criminel continue de fleurir

Libération est le deuxième quotidien national français à être touché par une cyberattaque cet automne. Début septembre, La Croix et le groupe Bayard avaient été victime d’un rançongiciel, qui avait fortement perturbé le fonctionnement du quotidien et des magazines du groupe. La publication de l’édition papier de La Croix avait dû être suspendue, et certaines fonctionnalités des sites Internet de Bayard avaient été temporairement suspendues. L’Agence France-Presse avait, elle, été visée par une cyberattaque à la fin du mois de septembre.

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