le Hamas annonce qu’il libérera quatre otages israéliennes samedi prochain en échange d’un deuxième groupe de prisonniers palestiniens

Le nouveau président des Etats-Unis apparaît en Israël comme celui qui, renversant la table, a débloqué une situation enlisée depuis plus d’un an. Celui, surtout, dont la diplomatie sans concession pourrait rendre à de nombreuses familles d’otages des proches dont elles sont sans nouvelles depuis maintenant quinze mois. On a vu, ces jours derniers, des banderoles s’adressant directement à lui, comme si la Maison Blanche était devenue le seul lieu d’où pouvait venir le salut : « Président Trump, ramenez-les tous à la maison. »

Samedi 18 janvier, à la veille de la libération des trois premières otages détenues par le Hamas, une double manifestation à Tel-Aviv donnait un aperçu de cet engouement. L’une se tenait sur la « place des otages », où le Forum des familles d’otages organise, chaque fin de semaine, un rassemblement en soutien aux captifs. L’autre, à quelques centaines de mètres de là, où des manifestants, dont certains brandissaient des pancartes moquant Benyamin Nétanyahou, réclamaient eux aussi le retour des otages et la fin du conflit, mais dans une atmosphère beaucoup plus éruptive.