Meilleures Actions
Histoires Web lundi, janvier 20
Bulletin

Le gouvernement israélien s’efforce, depuis l’annonce du cessez-le-feu avec le Hamas, vendredi 17 janvier, de contrer l’idée que cette trêve doit déboucher sur une paix durable. Dès samedi, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a averti, qu’« il s’agi[ssait] d’un cessez-le-feu provisoire ». « Nous nous gardons le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis. »

Cette logique s’installe de plus en plus fermement au sein du gouvernement, alors même que le pays vient d’assister aux premières libérations d’otages détenus à Gaza, mais aussi à l’élargissement de dizaines de prisonniers palestiniens. Le président élu américain, Donald Trump, a quant à lui affirmé, dans une interview au média américain NBC, que la trêve « ferait mieux de tenir », précisant : « S’ils nous respectent, ça va tenir. S’ils ne nous respectent pas, tout l’enfer va se libérer », sans qu’on ne sache s’« ils » faisait référence à Israël, au Hamas – ou aux deux.

« Les ministres israéliens de la coalition ont été informés qu’ils devaient se référer à l’accord de cessez-le-feu comme à une “ébauche” ou à un “cadre” et non comme à un “deal” ou à un “accord”, écrit sur X Mairav Zonszein, analyste pour le groupe de réflexion International Crisis Group sur le dossier Israël-Palestine. Ainsi, Gideon Saar, le ministre des affaires étrangères, qui a rallié la coalition en septembre 2024, a déclaré dimanche : « Le cessez-le-feu est temporaire et aucune trêve permanente ne sera négociée avant le 16e jour de l’accord. »

Il vous reste 65.89% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.