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C’est la mobilisation générale au gouvernement autour des airbags Takata. Philippe Tabarot, le ministre des transports, pressé par Manuel Valls, en charge des outre-mer, veut accélérer le remplacement des airbags Takata, tandis que, selon l’AFP, la Chancellerie demande le regroupement à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris de l’ensemble des enquêtes menées sur les conséquences des défaillances de ces équipements défectueux.

En métropole, 2,3 millions restent à traiter. L’administration dit avoir recensé 29 accidents en France, dont 11 décès outre-mer et un en métropole, liés à ce problème. L’association ADVAirbag et le cabinet d’avocats Coppet Associés, décomptent, de leur côté, 17 décès outre-mer, un en métropole et 19 blessés. Outre-mer, 80 000 véhicules ont encore des airbags contenant du nitrate d’ammonium, que le temps et l’exposition à la chaleur rendent dangereux.

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Le ministère des transports a donc pris, le 9 avril, un arrêté encadrant plus précisément la procédure de rappel des constructeurs. L’an dernier, au mois de mai, pour la première fois, une mesure dite de « stop drive » – « arrêt de circulation » – avait été imposée, immobilisant les C3 et de DS3 produites entre 2009 et 2019, et situées dans la moitié sud de la France, jusqu’au remplacement des airbags défectueux de la marque japonaise, qui a fait faillite en 2017. En février, cette mesure a été étendue aux véhicules de la moitié nord et à plusieurs modèles de la marque Volkswagen. Au total 30 constructeurs sont aujourd’hui concernés par ces airbags défectueux.

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