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Une semaine passée dans une atmosphère hantée par l’ombre de Donald Trump et les blocages exercés par les pays les moins ambitieux. Et, au bout de quarante dernières heures de négociations ininterrompues, une impasse. Dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 mars, les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les représentants gouvernementaux ont achevé les discussions de leur 62e conférence à Hangzhou, en Chine, sans arriver à se mettre d’accord sur le calendrier de publication des prochains rapports. Jim Skea, président du GIEC, a tenu à rester positif : « Nous avons désormais une idée claire de la portée du contenu scientifique. (…) Cela nous permet de constituer des équipes d’auteurs et de lancer nos travaux. »

Si les grandes lignes directrices des futures synthèses des trois groupes de travail (principes physiques et écologiques du changement climatique – groupe 1 – ; impacts, vulnérabilité et adaptation – groupe 2- ; moyens d’atténuer – groupe 3) sont désormais connues, cette conférence n’a pas permis de dénouer un débat qui dure depuis plusieurs mois : comment faire aboutir ces trois documents avant la 33e conférence des parties (COP33) qui aura lieu à la fin de l’année 2028 ? En l’absence des représentants américains, empêchés de venir par l’administration de Donald Trump, les pays européens et les pays les plus vulnérables ont continué à plaider pour ce calendrier.

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