
Le président de la République, Emmanuel Macron, a saisi l’occasion de la traditionnelle fête de Noël avec les troupes, cette année aux Emirats arabes unis, pour annoncer la construction d’un nouveau porte-avions afin de remplacer le Charles-de-Gaulle, qui fêtera en 2026 ses 25 ans. Le projet a été lancé en 2018, et la mise en service de ce navire de « nouvelle génération » – le « PANG » dans le jargon – est prévue en 2038. Coût estimé : 10,2 milliards d’euros.
« A l’heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints », a déclaré le chef de l’Etat sur une base militaire, près d’Abou Dhabi, devant des dizaines de soldats français déployés aux Emirats arabes unis – où ils sont quelque 900 au total – avec lesquels il est allé partager un repas de fête avant Noël. Doté d’une propulsion nucléaire, ce bâtiment fera près de 80 000 tonnes et environ 310 mètres de long, contre 42 000 tonnes et 261 mètres pour le Charles-de-Gaulle. Avec un équipage de 2 000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.
L’annonce du lancement officiel de la fabrication du PANG était attendue malgré l’impasse budgétaire dans laquelle se trouve le gouvernement. Sa construction avait en effet été actée par la loi de finances pour 2025, adoptée en février. « L’organisation industrielle repose sur une (…) joint-venture entre Naval Group et Chantiers de l’Atlantique pour le navire hors chaufferies nucléaires, et sur TechnicAtome pour les chaufferies nucléaires », précise le document budgétaire.
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