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Histoires Web samedi, juin 21
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Onze ans que ce rendez-vous cinématographique au drôle de nom – le Festival du film de fesses – propose aux cinéphiles de porter un regard différent, non pas sur le cinéma pornographique, mais sur le cinéma érotique, devenu un genre en soi dans les années 1960.

Des titres éloquents – Le Cri de la chair, La Drogue du vice… –, des cinéastes chevronnés – Russ Meyer, José Bénazéraf, Max Pécas – et la distillation de scènes de sexe en ont fait la gloire. L’érotisme a ensuite connu un âge d’or dans les années 1970, avec la sortie d’Emmanuelle (de Just Jaeckin, 1974), resté plus d’une décennie à l’affiche sur les Champs-Elysées.

La gloire de ce style de cinéma est aujourd’hui révolue. Des films non catalogués X incorporent des scènes de plus en plus audacieuses, et le cinéma pornographique s’est développé autour de sites Web. C’est dans cet entre-deux qu’est apparu, en 2014, le Festival du film de fesses, qui a pour dessein de mettre à l’honneur « toutes les sexualités, les relations, les identités et décloisonner le genre », explique sa cofondatrice, Anastasia Rachman. Elle définit le cinéma érotique comme « un cinéma de l’ordre des sensations mais sans but masturbatoire ».

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