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Comme il est d’usage, le président de la cour d’assises spéciale de Paris, Laurent Raviot, a donné une dernière fois la parole aux accusés, vendredi 21 mars dans la matinée, avant que les magistrats se retirent pour délibérer. Deux d’entre eux, le Français Abdelmalek Tanem et le Syrien Kaïs Al-Abdallah, ont profité de ces quelques mots pour clamer une dernière fois leur innocence dans l’enlèvement et la séquestration de plusieurs otages occidentaux, détenus en Syrie entre 2012 et 2014 par l’organisation Etat islamique (EI).

Après plus de dix heures de délibéré, ils ont été condamnés à respectivement vingt-deux et vingt années de réclusion criminelle, des peines assorties d’une période de sûreté des deux tiers. Abdelmalek Tanem a été reconnu coupable de « séquestration en relation avec une entreprise terroriste », Kaïs Al-Abdallah d’« association de malfaiteurs terroriste ». Deux autres accusés, présumés morts et jugés par défaut, le Belge Oussama Atar et le Français Salim Benghalem, ont été condamnés à la réclusion à perpétuité pour leur rôle de responsables dans la gestion des otages, et d’« actes de torture » dans le cas du second.

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