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Les cotillons du réveillon de la nouvelle année étaient à peine retombés que le président des Etats-Unis, Joe Biden, a devancé les désirs de son successeur, Donald Trump, en plantant le dernier clou dans le cercueil du libre-échange, dont son pays était pourtant le promoteur le plus ardent. Vendredi 3 janvier, il a confirmé s’opposer au rachat du sidérurgiste US Steel par son concurrent japonais Nippon Steel.

Ce dernier n’avait pourtant pas ménagé sa peine. Il avait d’abord surenchéri face aux différentes offres concurrentes. Sa dernière proposition, portée à plus de 14 milliards de dollars (13,5 milliards d’euros), était deux fois plus élevée que celle du concurrent américain, Cleveland-Cliffs. Sa promesse d’investissements et de maintien du siège avait emporté l’adhésion du management de la compagnie.

Le vice-président, Takahiro Mori, a enchaîné les rencontres et les promesses avec les syndicats, les élus locaux et nationaux, du siège de Pittsburgh (Pennsylvanie) à la Maison Blanche. On l’a même vu faire tourner au-dessus de sa tête la « terrible » serviette jaune, emblème des Pittsburgh Steelers, l’équipe de football américain soutenue par la firme lors du match contre les Baltimore Ravens, le 1er décembre 2024.

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