C’est non. Au préfet des Alpes-Maritimes, qui lui demandait de retirer le drapeau d’Israël hissé sur sa mairie après le massacre du 7 octobre 2023, Christian Estrosi, maire Horizons de Nice, a répondu par voie de presse qu’il ne le ferait pas. « C’est un refus au gouvernement, pas au préfet », a déclaré l’élu à Nice-Matin, le 17 juin.
M. Estrosi, qui n’a pas répondu aux sollicitations du Monde, fait savoir par son service de presse qu’il a « pris des engagements face aux Niçois pour que le drapeau israélien, aux côtés du drapeau français et du drapeau niçois, reste présent sur la façade de la mairie jusqu’à la libération des otages détenus par l’organisation terroriste du Hamas et pour dénoncer le pogrom du 7-Octobre ».
Pourtant, Laurent Hottiaux, le préfet, a clairement rappelé au maire de Nice, comme à tous ses homologues du département, que les élus doivent respecter le principe de neutralité des services publics. Et que, si la présence d’un drapeau étranger sur un bâtiment public peut être « tolérée dans certaines circonstances », ce doit être limité dans le temps.
« Acte à caractère politique »
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