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Alors que se tient à Paris, lundi 10 et mardi 11 février, le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA), le comité d’éthique de la défense, organisme adossé au ministère des armées et composé de personnalités civiles et militaires, a rendu un avis, lundi, sur les « technologies d’intelligence artificielle par les forces armées ».

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Remis au ministre des armées, Sébastien Lecornu, le 14 janvier, cet avis, que Le Monde a pu consulter, n’a pas de valeur contraignante, mais se veut un document prescripteur, à l’heure où les usages de l’IA dans la défense sont en pleine explosion et soulèvent de nombreuses interrogations. Initialement, les enjeux de défense ne faisaient pas partie du programme du sommet. Malgré les réticences de certains cercles étatiques, ils ont été ajoutés à l’ordre du jour il y a quelques semaines, à la demande du président de la République.

Organisé autour de neuf principes et de douze recommandations, l’avis du comité d’éthique se veut un référentiel pour les divers développements en cours dans le domaine de l’IA militaire, notamment dans le cadre du rapprochement assumé, depuis le 19 janvier, entre le ministère des armées et l’entreprise française Mistral AI, issue du civil. Il s’étend, en outre, au-delà de la seule question des systèmes d’armes autonomes comme les drones, sur lesquels il avait déjà rendu un avis, en 2021.

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