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Il est 22 h 30, mercredi 21 mai, dans le Stade olympique de Rome. L’arène, habituellement dévolue aux clubs de foot de la capitale italienne, est quasi vide. Elle a été privatisée et quelques centaines de spectateurs – journalistes (dont Le Monde), influenceurs, concessionnaires, gros clients – assistent à un son et lumière inattendu : un ballet de mille drones qui forment des images de voitures et de monuments dans le ciel romain, pour finir par dessiner en trois lettres scintillantes le logo de l’organisateur du show : BYD.
Le premier constructeur chinois, nouveau géant de l’automobile, numéro un mondial de la voiture électrique (devant Tesla, depuis fin 2023), avait mis les moyens pour le coup d’envoi de la commercialisation en Europe de la BYD Dolphin Surf. Un lancement simultané dans les principales capitales européennes, avec Rome pour point d’orgue, en présence de Stella Li, la vice-présidente exécutive, co-patronne de l’entreprise et épouse du PDG fondateur, Wang Chuanfu. Près de 1 000 personnes étaient invitées dans la Ville éternelle pour cette journée achevée en apothéose aérienne. L’essentiel des festivités était organisé dans l’un des pavillons de marbre du Foro Italico, ce vaste complexe sportif voisin du stade et édifié sous Mussolini.
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