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Histoires Web mardi, avril 22
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Sans bruit, le monde numérique entre dans une ère nouvelle. Les navigateurs Web que sont Chrome (Google), Edge (Microsoft) ou Firefox (Mozilla), mais aussi les messageries comme Signal ou iMessage d’Apple, assurent désormais la sécurité des communications avec une technologie futuriste dite… « postquantique ». Cet adjectif signifie que le chiffrement utilisé pour rendre illisibles à un espion les messages échangés résiste à un ordinateur de type quantique, c’est-à-dire une machine qui tire profit de propriétés fondamentales de la matière et qui autorise certaines opérations infaisables en un temps raisonnable pour les superordinateurs actuels.

Ainsi, la sécurité de la cryptographie actuelle repose sur des opérations mathématiques faciles à réaliser dans un sens, mais pas dans l’autre – comme la factorisation ou l’inversion du logarithme. Chiffrer est simple, déchiffrer ne l’est pas, sauf à disposer d’une série de nombres secrets appelés « clé ». Or un ordinateur quantique sait mieux faire cette inversion d’opérations que ses homologues classiques. Et pourrait entraîner un risque majeur : que les communications sur le Web via le protocole https (repéré par un verrou devant l’URL) et les transactions bancaires par cartes, et encore les blockchains des cryptomonnaies, deviennent espionnables, falsifiables, détournables… La catastrophe.

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