le chef de l’ONU condamne la « violation flagrante » de la souveraineté du pays

Plus de 1,2 million de personnes sont toujours présentes dans la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza, et « refusent catégoriquement de se déplacer vers le sud, malgré les bombardements intensifs » de l’armée israélienne, rapporte le Bureau d’information du gouvernement de l’enclave, administrée par le Hamas, qui dénonce un « déplacement forcé, contraire à toutes les lois internationales ».

Au cours des derniers jours, un phénomène de « déplacement inverse » a même été observé, en raison de l’insécurité et des conditions de vie dans le Sud, poursuit-il dans un communiqué. Sur les 35 000 personnes contraintes de quitter le Nord et son chef-lieu, ces derniers jours, 12 000 y étaient retournées dimanche soir, précise le service de presse.

« La région d’Al-Mawassi [dans le Sud], qui compte actuellement environ 800 000 habitants et que les autorités d’occupation présentent faussement comme une “zone humanitaire et sûre”, a été soumise à 109 raids et bombardements répétés qui ont fait plus de 2 000 morts. Ces zones sont totalement dépourvues des éléments essentiels à la vie : il n’y a pas d’hôpitaux, pas d’infrastructures, et aucun service de base tel que l’eau, la nourriture, le logement, l’électricité ou l’éducation n’y est disponible, ce qui rend la vie presque impossible », ajoute-t-il.