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Il a résisté jusqu’au bout, jetant le doute y compris chez ses partisans les plus fervents. C’est finalement l’archevêque de Marseille, le cardinal Jean-Marc Aveline, qui a été élu, mercredi 2 avril, président de la Conférence des évêques de France (CEF). Elu dès le premier tour de scrutin, il succède à Eric de Moulins-Beaufort, resté six ans à la tête de l’institution.
Si le nom de ce prélat connu pour sa « bonhomie » et sa « grande intelligence » était une évidence pour la majorité des évêques, lui-même semble avoir hésité avant d’accepter la mission. C’est que Jean-Marc Aveline est un homme occupé. A la charge d’archevêque d’un des plus importants diocèses de France s’ajoutait pour lui depuis 2022, date à laquelle il a été créé cardinal par le pape François, des missions romaines. Membre du dicastère – sorte de ministère du Vatican – pour les évêques, Mgr Aveline doit s’y rendre un jeudi tous les quinze jours afin de siéger dans cette institution de première importance pour le Saint-Siège.
C’est donc à Mgr Aveline qu’il reviendra, dès le 1er juillet, date de début de son mandat, la charge de représenter et de présider – dans une certaine mesure seulement, car chaque évêque est maître en son royaume – une Eglise de France en crise. Une tâche que beaucoup estiment à la portée d’un ecclésiastique qui a su conquérir ses collègues par une personnalité « hors norme ».
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