« Quand j’ai appris pour son cancer, j’étais au chômage depuis un an. La même semaine, j’étais recrutée pour un poste à Bruxelles. Je me suis dit : “Voilà, ça va me permettre de payer.” » A l’annonce de l’ostéosarcome nasal dont était atteint son chat, Sophie Roux a pleuré. Et culpabilisé d’avoir tardé à repérer les symptômes. Mais elle n’a « pas hésité une seule seconde » à engloutir ses futurs salaires dans un traitement anticancer.
C’est qu’Adolphe, 9 ans, beau matou blanc taché de roux, et la trentenaire aux longs cheveux châtains partagent une histoire singulière, à croire cette dernière. Qui d’emblée précise : « Adolphe, avec un PH, pas un F, ça ne fait référence à personne… » Coordinatrice dans une association qui héberge des migrants, en jeans et godillots montants, Sophie Roux n’a pas choisi le prénom de son chat adoré, qu’elle amène, ce jour de janvier, à la clinique vétérinaire Oncovet de Villeneuve-d’Ascq (Nord), pour un scanner de contrôle post-radiothérapie.
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