« Le cacao met le feu aux poudres »

La poudre de cacao pulvérise tous les records. Alors que papillotes, pralinés et bonbons chocolatés se font plus rares dans les rayons des supermarchés, objets d’achats festifs anticipés, le cours de la cabosse n’a jamais autant flambé. C’est déjà Noël dans les salles de marché. Pour preuve, mercredi 18 décembre, à New York, le cours de la fève brune a dépassé le seuil des 12 000 dollars la tonne, à 12 636 dollars (12 117 euros). Dans la dernière ligne droite de cette année olympique, le cacao, emporté par son élan, décroche un nouveau record et une médaille en chocolat.

Déjà, en février, les observateurs saluaient le passage des 6 000 dollars la tonne, explosant un niveau historiquement élevé atteint en 1977. Mais ils n’avaient encore rien vu. A Pâques, tous les projecteurs médiatiques se focalisaient sur l’irrésistible ascension du prix de cette denrée prisée des gourmets. Elle atteignait un sommet, flirtant avec les 12 000 dollars. Même si le cours du cacao a connu des hauts et des bas au fil des mois, au gré d’un parcours cabossé, il termine l’année en tête du tableau. Qu’on en juge. Il a bondi de 180 % comparé à son niveau du 1^er janvier. Le cacao met le feu aux poudres. Une performance qui devrait le classer dans les plus fortes progressions des matières premières agricoles en 2024. Même si le cours du café et celui du jus d’orange se sont également envolés.

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