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Pas de taxe Zucman sur les grandes fortunes, ni de suspension de la réforme des retraites. Certains imaginaient que, pour faire passer son futur budget, Sébastien Lecornu allait effectuer un ou deux gestes vers les socialistes, dont l’abstention paraît indispensable faute de majorité macroniste à l’Assemblée nationale. C’est raté. Dans un entretien au Parisien, publié vendredi 26 septembre, le nouveau premier ministre reste flou sur ses projets budgétaires, mais écarte d’emblée les deux demandes majeures du Parti socialiste (PS). Loin des ruptures promises, ce fidèle d’Emmanuel Macron semble vouloir maintenir peu ou prou la politique économique actuelle.

Les retraites ? Examiner la possibilité d’un autre système de financement des retraites « sera un bon débat pour la présidentielle » de 2027, évacue Sébastien Lecornu. En attendant, suspendre la réforme portée par Elisabeth Borne « ne réglerait aucun des problèmes » qui restent posés, tranche-t-il. Dossier classé.

La taxe Zucman, cet impôt de 2 % sur le patrimoine des 1 800 foyers les plus fortunés du pays imaginée par l’économiste Gabriel Zucman et devenue un étendard de la gauche ? « Il faut être sourd pour ne pas entendre que les Français nous demandent plus de justice fiscale », admet l’ancien élu normand. Mais la taxe Zucman ne constitue pas la bonne solution, estime-t-il, en reprenant plusieurs arguments développés par les millionnaires et milliardaires concernés.

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