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Histoires Web mardi, octobre 14
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Le suspense prendra bientôt fin, si l’on en croit les déclarations de Duma Boko. Le président du Botswana, deuxième producteur mondial de diamants, affirme que son pays finalisera d’ici à la fin du mois le rachat d’une part majoritaire de De Beers, leader mondial du secteur, mis en vente par son propriétaire, Anglo American. « Nous sommes plus que prêts pour la transaction et nous avons dit que cette transaction doit être terminée d’ici à la fin octobre, a déclaré M. Boko à l’agence Bloomberg, fin septembre. C’est une question de souveraineté économique pour le Botswana. »

Lire le décryptage | Au Botswana, les diamants ne seront pas éternels

Cette déclaration est empreinte de résolution, voire de jusqu’au-boutisme, à l’heure où le diamant naturel connaît une crise sans précédent à cause de la concurrence de plus en plus forte des pierres de synthèse. Produites en laboratoire (principalement en Chine), elles ont le même toucher, la même brillance, les mêmes propriétés chimiques, mais, fabriquées en quelques semaines au lieu de millions d’années, elles ne coûtent qu’une fraction du prix – à partir d’une centaine de dollars.

« Les diamants de synthèse gagnent rapidement des parts de marché, captant environ 20 % du marché mondial en valeur et jusqu’à 50 % en volume dans le secteur des bagues de fiançailles aux Etats-Unis en 2025 », écrivait mi-septembre l’agence S&P. En conséquence, le prix des gemmes naturelles recule : après un pic en 2022 à près de 7 000 dollars le carat, il se situait sous les 5 000 dollars fin 2024, selon le World Diamond Council.

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