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Histoires Web lundi, avril 28
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A Gaza, « la population est à bout de forces », a alerté le Programme alimentaire mondial, vendredi 25 avril. L’organisation a livré ses derniers stocks aux cuisines communautaires de l’enclave assiégée, qui sera « à court de nourriture dans les prochains jours ». Gaza est devenue une « fosse commune pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide », avait alerté Médecins sans Frontières (MSF), le 16 avril. « L’interdiction de l’aide humanitaire pousse les civils au bord du gouffre », estiment aujourd’hui les Nations unies (ONU). Depuis le 2 mars, Israël impose un siège total sur la bande de Gaza. L’aide humanitaire est bloquée. Les appels se multiplient.

Au cinquante-huitième jour de ce nouveau blocus humanitaire, lundi 28 avril, la responsable des affaires juridiques de l’ONU, Elinor Hammarskjöld, devait plaider devant la Cour internationale de justice (CIJ). D’ici au 2 mai, quarante Etats et trois organisations multilatérales sont attendus à La Haye, où siège l’instance.

Au terme de ces audiences, les juges devront donner un avis juridique sur les obligations légales d’Israël – en tant que puissance occupante et membre de l’ONU – vis-à-vis des agences onusiennes et de tiers engagés dans la fourniture de l’aide humanitaire. Ils sont invités à délibérer « à titre prioritaire et de toute urgence ».

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