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Histoires Web jeudi, janvier 16
Bulletin

Hors-série. L’humanité clôt le chapitre 2024 en laissant derrière elle le flux d’une actualité souvent violente et imprévisible. Durant cette année où les guerres, les crises et les catastrophes naturelles se sont accumulées, le monde a plongé dans l’incertitude, comme s’il était en pleine déconstruction.

L’édition 2025 du Bilan du Monde décrypte cette année de bascule. Réalisée par la rédaction du Monde, la publication couvre l’actualité géopolitique, économique et écologique de l’année écoulée et fait le point sur l’état des 198 pays du globe. Outre les trois cahiers – « International », « France » et « Planète » –, l’édition comprend un portfolio, des infographies et des tribunes inédites ou publiées dans les pages Idées du journal.

En 2024, plus de 80 pays ont organisé des élections ou des référendums, ce qui est un signe de bonne santé, mais ces scrutins ont parfois accouché de configurations troublantes, comme ce fut le cas au Venezuela, en Roumanie, en Géorgie, mais aussi aux Etats-Unis, où Donald Trump a été élu pour la seconde fois président. Personne ne peut désormais l’ignorer : ce n’est pas uniquement la parenthèse marquant la fin de la guerre froide (1989-1991) qui se referme sous nos yeux, c’est le moment de 1945 qui semble s’éloigner, créant une configuration aussi fascinante qu’inquiétante.

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Ce sentiment de flottement est aussi présent en France. Avec la division de l’Assemblée nationale en trois blocs de force comparable issue des élections législatives anticipées, organisées après la dissolution de juin, c’est une Ve République de plus en plus difficile à gouverner qui risque de marquer la dernière moitié du second mandat du président Emmanuel Macron.

Records climatiques

Du côté de l’avenir de la planète, l’inquiétude grandit depuis que 2024 a été considérée comme l’année la plus chaude de l’histoire – un réchauffement climatique qui n’est pas sans effet sur les systèmes alimentaires. A cela s’ajoutent les catastrophes naturelles et le non-respect des engagements des Etats pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Un monde en déconstruction ne rime toutefois pas nécessairement avec désordre tant les sociétés civiles occupent plus de place qu’auparavant dans le monde. C’est le cas en Syrie, où la chute de Bachar Al-Assad, le tyran de Damas, permettra peut-être aux Syriens de rebâtir leur Etat. Loin des images de la guerre, les Jeux olympiques de Paris ont sorti les Français de leur déprime. Autre épreuve porteuse d’espérance, la fin de la restauration de Notre-Dame : cinq ans après le terrible incendie, la cathédrale a rouvert ses portes grâce au courage des soldats du feu et au dévouement de milliers d’artisans. Ces nouveaux bâtisseurs ont prouvé qu’il était toujours possible de passer de la rive de la tragédie à celle de l’espoir.

« Le Bilan du Monde », édition 2025, hors-série du « Monde », 220 pages, 16 euros, en kiosque et sur la boutique en ligne.

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