Le « Belem » a « changé la vie » des éclaireurs de la flamme olympique de Paris 2024

« Hier, nous avons atteint 10,5 nœuds. Pour un bateau comme le Belem, c’est exceptionnel. Et c’est grâce à vous. » En ce 15 juillet, Mathieu Combot, le commandant du plus vieux trois-mâts barque encore en exercice d’Europe, rayonne mais raisonne : « Ce n’est pas fini ! Nous n’en sommes qu’à un tiers de la course. Nous avons encore trois à quatre jours de navigation et beaucoup de manœuvres, il va falloir se reposer pour être en forme pour la suite. »

C’est qu’il y a compétition. Le Belem, en pleine mer du Nord, à 85 milles de la ville de Scarborough, sur la côte anglaise, participe à deux manches de la Tall Ships Races, épreuve réservée aux voiliers d’exception ayant la particularité d’accueillir des équipages composés pour moitié de jeunes âgés de 25 ans maximum.

Au moment de partir de Dunkerque pour rallier Aberdeen (Ecosse), le Marseillais Yassine Nassah, 20 ans, a entonné la chanson du Belem, une variation maritime de l’hymne de l’OM en l’honneur du monument historique flottant vieux de 129 ans. Avec l’impression de se retrouver un an en arrière, lorsqu’il avait embarqué avec quinze autres jeunes « éclaireurs » de la flamme olympique, chargés d’escorter la flamme olympique du port du Pirée, près d’Athènes (Grèce), à Marseille, du 24 avril au 8 mai 2024.

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