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Débat mercredi soir sur la guerre Iran-Israël à l’Assemblée, brièvement interrompu par la pluie

Lors du débat sur la guerre entre l’Iran et Israël, qui s’est tenu mercredi soir à l’Assemblée, le premier ministre, François Bayrou, a défendu la position de la France dans un monde confronté à un « séisme géostratégique », devant notamment des députés très critiques à gauche.

Comme un symbole, la séance a été suspendue juste après le discours d’ouverture de M. Bayrou, qui a lancé à la fin de celui-ci : « Est-ce que vous vous êtes aperçus qu’il pleuvait ? » « On a eu une petite fuite là-haut, qui s’est traduite par l’installation de tapis absorbants », a expliqué le président de séance à la reprise, Roland Lescure, alors que de violents orages touchaient Paris.

Le débat, souhaité par le président, Emmanuel Macron, et organisé conformément à l’article 50-1 de la Constitution, n’a pas fait l’objet d’un vote et n’a qu’une portée limitée. « Jamais le programme nucléaire iranien n’a été aussi avancé qu’aujourd’hui, sans aucune justification civile crédible », a déclaré dans l’hémicycle François Bayrou, réaffirmant le « soutien » de la France « au peuple israélien, à son droit à l’existence et à la sécurité ».

« Pour garantir à long terme que l’Iran ne se dote pas de l’arme nucléaire (…), un accord robuste, vérifiable et durable est indispensable », a-t-il affirmé. Il a défendu le « rôle singulier de la France » qui avait « joué un rôle de premier plan dans les négociations de l’accord de Vienne », en 2015, destiné à encadrer les ambitions nucléaires de l’Iran. Il a également souligné la nécessité de « construire la puissance européenne ».

Mais à gauche, les critiques fusent sur la réponse de la diplomatie française. « Nous avons été stupéfaits de votre incapacité à condamner l’agression israélienne contre l’Iran », a lancé la cheffe du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot. « Vous avez rompu avec l’attachement de la France au droit international (…) en ralliant la doctrine de la guerre préventive », a-t-elle accusé.

La droite défend, pour sa part, un soutien indéfectible à Israël. La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, avait estimé lundi que « les frappes qui visent à détruire spécifiquement les sites nucléaires iraniens doivent être saluées ». « On ne peut que se réjouir que cette dictature islamiste, qui a menacé à de multiples reprises Israël, n’obtienne pas l’arme nucléaire », a-t-elle ajouté.

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