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Dernier épisode en date des tensions entre les Etats-Unis et le Vénezuela, les autorités américaines ont annoncé, lundi 2 septembre, avoir saisi l’avion du président vénézuélien, Nicolas Maduro, en raison de violations présumées de sanctions américaines. L’appareil, un Dassault Falcon 900EX, a été saisi en République dominicaine dans la matinée et transféré en Floride (sud-est des Etats-Unis).

« Ce matin, le ministère de la justice a saisi un avion que nous considérons comme ayant été acheté illégalement pour 13 millions de dollars par l’intermédiaire d’une société-écran et sorti clandestinement des Etats-Unis pour être utilisé par Nicolas Maduro et sa clique », a déclaré le ministre de la justice, Merrick Garland, dans un communiqué.

En août 2019, sous la présidence du républicain Donald Trump, l’exécutif américain avait publié un décret interdisant à toute personne aux Etats-Unis d’effectuer des transactions avec quiconque ayant « directement ou indirectement agi pour le gouvernement du Venezuela ou en son nom », a rappelé le ministère.

« Répression à grande échelle pour se maintenir au pouvoir »

La saisie de cet avion survient alors que les Etats-Unis, comme une grande partie de la communauté internationale, se sont récemment opposés à la décision de la Cour suprême du Venezuela de valider la réélection de Nicolas Maduro, lors d’un scrutin fin juillet que l’opposition assure avoir remporté.

« M. Maduro et ses représentants ont falsifié les résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet, ont faussement revendiqué la victoire et ont mené une répression à grande échelle pour se maintenir au pouvoir par la force », a déclaré lundi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, précisant que cette saisie constituait « une étape importante pour que Maduro continue à subir les conséquences de sa mauvaise gouvernance ».

En mars 2020, le ministère de la justice américain avait annoncé l’inculpation de Nicolas Maduro et d’autres hauts responsables vénézuéliens et offert une prime pouvant atteindre 15 millions de dollars pour toute information qui permettrait d’arrêter le président socialiste, au pouvoir depuis 2013. Nicolas Maduro et ces hauts responsables étaient accusés de s’être alliés avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) « pour inonder les Etats-Unis de cocaïne ».

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Le Monde avec AFP

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