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Histoires Web jeudi, janvier 23
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C’est un procès bien singulier qui s’est achevé, jeudi 23 janvier, devant la cour d’assises spéciale de Paris. Celui d’un attentat terroriste d’un genre nouveau, visant à venger le Prophète en vertu du code pénal en vigueur dans un autre pays, le Pakistan. Le 25 septembre 2020, un migrant de 23 ans originaire de la province du Pendjab, Zaheer Mahmoud, avait tenté de tuer à coups de hachoir deux jeunes gens qui fumaient une cigarette devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, rue Nicolas-Appert, à Paris, en réponse à la republication des caricatures de Mahomet par le journal satirique.

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« Je pensais que c’était la loi du Coran et du Pakistan », a expliqué l’accusé à la barre pour justifier son geste, assurant n’avoir pris conscience qu’en prison de l’absurdité et de l’horreur de son crime. A l’issue des débats, ce fils de paysans, venu en France dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure, a été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour tentatives d’assassinat terroriste, assortis d’une interdiction définitive du territoire.

Ses cinq coaccusés, de jeunes migrants sans éducation, venus comme lui de villages pendjabi et qui partageaient son indignation et son désir de vengeance, ont été condamnés à des peines comprises entre trois et douze ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs terroriste. A l’exception de deux d’entre eux, mineurs au moment des faits, tous seront interdits du territoire à l’issue de leur détention.

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