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En place depuis 2015, Laurent Vallet va donc rester à la tête de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) pour un troisième mandat de cinq années supplémentaires. Il va ainsi rejoindre le club très fermé des dirigeants de l’audiovisuel public reconduits à deux reprises après une première nomination : Delphine Ernotte Cunci, PDG de France Télévisions prolongée mercredi 14 mai et Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde, en 2023.

A la différence de ces deux dernières, choisies par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, la nomination du PDG de l’INA n’est pas le fruit du même processus, l’INA étant un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), et non une société anonyme. C’est sur proposition de la ministre de la culture, Rachida Dati, que Laurent Vallet, 55 ans, a été prolongé lors du conseil des ministres qui s’est tenu jeudi 15 mai, à cinq jours de la fin de son second mandat.

« En privilégiant la continuité, cette décision exprime tout d’abord la volonté d’une stabilité renforcée de la gouvernance des entreprises audiovisuelles publiques françaises face au rythme effréné des mutations auxquelles elles doivent faire face », a écrit le PDG dans un courriel adressé aux salariés, jeudi soir. Si Laurent Vallet était, dans un premier temps, resté publiquement prudent vis-à-vis du projet de fusion des entreprises de l’audiovisuel public porté par Rachida Dati en 2024, il soutient désormais le nouveau projet de holding qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’INA, arguant, en interne, que ce dernier risquerait d’être affaibli en étant « en dehors ».

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