Interpellations, perquisitions, contrôles routiers… Le FSB (service de la sécurité intérieure) et la police russes étaient sur les dents, mardi 2 juin, pour tenter de retrouver les responsables de l’attaque de drones ukrainiens contre plusieurs aérodromes abritant l’aviation stratégique russe.
Survenue la veille sur tout le territoire de la Fédération de Russie, de Mourmansk (Grand Nord), à l’Amour (Extrême Orient) en passant par les régions centrales d’Ivanovo et de Riazan ainsi qu’en Sibérie (Irkoutsk), cette opération, coordonnée par le service de sécurité d’Ukraine (SBU), a pris le renseignement russe par surprise. Si aucun bilan dûment vérifié n’a pu être établi jusqu’ici, l’opération aurait détruit ou endommagé 41 avions militaires russes selon Kiev, dont onze bombardiers stratégiques de type Tu-95 et Tu-22.
Les destructions de plusieurs de ces bombardiers ont été établies par des images recueillies en source ouverte sur les aérodromes d’Olenia, dans la région de Mourmansk et de Belaïa, dans la région d’Irkoutsk, sur les bords du lac Baïkal.
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