l’attaque aux bipeurs piégés contre le Hezbollah assumée par Benyamin Nétanyahou

La frappe israélienne sur la ville d’Aalmat, au nord de Beyrouth, dimanche a fait 23 morts, dont 7 enfants, a fait savoir le ministère de la santé libanais, qui publie des bilans mis à jour depuis la fin de la matinée. « Le raid de l’ennemi israélien visant Aalmat dans la région de Jbeil a fait 23 morts, dont 7 enfants, et six blessés », a précisé le ministère, ajoutant que cela risquait encore de s’alourdir, des « restes humains » ayant été retirés des décombres.

Des images de l’Agence France-Presse (AFP) ont montré des secouristes fouillant à mains nues les décombres d’une maison complètement rasée, tandis qu’un excavateur retirait les blocs de pierres dans une localité chiite située dans la montagne majoritairement chrétienne, à une trentaine de kilomètres de Beyrouth. L’armée israélienne a visé à plusieurs reprises des immeubles résidentiels qui, selon des médias libanais, abritent parfois des personnes liées au Hezbollah parmi les déplacés.

Présent sur les lieux de la frappe, le député du Hezbollah dans la région, Raed Berro, a démenti que des membres de son groupe se trouvaient dans le bâtiment. Les figures importantes du mouvement « sont généralement en première ligne… pas à l’arrière », a-t-il déclaré à l’AFP. « Sous les décombres, il n’y a que des enfants, des hommes âgés et des femmes », a-t-il ajouté.

La zone a été bouclée par les forces de sécurité libanaises et des membres du Hezbollah, a constaté un correspondant de l’AFP sur place. Des dizaines de personnes ont entassé leurs affaires dans leurs voitures et ont fui le village.