A la signature du traité fondant l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), le 4 avril 1949, à Washington, l’objectif des douze membres fondateurs (par ordre alphabétique : Belgique, Canada, Danemark, Etats-Unis, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni) était simple : il s’agissait, dans le contexte du début de la guerre froide, de mettre en place un mécanisme d’assistance mutuelle afin de contenir toute velléité expansionniste du bloc soviétique en Europe.
En trois quarts de siècle, au fil des vagues d’adhésion, l’OTAN s’est élargie – elle compte désormais 32 alliés –, mais l’architecture de l’ensemble n’a pas changé. Et l’engagement de solidarité mutuel de ses membres reste plus que jamais contenu dans les termes de l’article 5 du traité, qui dispose que si un pays de l’OTAN est victime d’une attaque armée, chaque membre de l’Alliance considérera cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l’ensemble des membres et prendra les mesures qu’il jugera nécessaires, « y compris l’emploi de la force armée », pour venir en aide au pays attaqué.
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