Une pluie de dollars frais. Après des semaines de rumeurs et de bribes d’annonces, le gouvernement argentin a formellement confirmé un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI), vendredi 11 avril. Un prêt de 20 milliards de dollars (17,6 milliards d’euros), à rembourser d’ici dix ans, assorti d’une période de grâce de quatre ans et demi, selon le gouvernement.
Cette aide constitue une « reconnaissance des impressionnants progrès réalisés dans la stabilisation de l’économie » de l’Argentine et un « vote de confiance dans la détermination du gouvernement à poursuivre les réformes », a publié, dans la foulée sur X, la directrice générale du Fonds, Kristalina Georgieva, plus que jamais laudatrice envers la gestion de l’ultralibéral Javier Milei, au pouvoir depuis seize mois.
La modalité du prêt est généreuse. Une première tranche de 12 milliards de dollars doit être versée immédiatement, avant une salve de 2 milliards de dollars en juin, lors de la première révision. Soit le dépôt des deux tiers du prêt en l’espace de deux mois seulement – un rythme qui dépasse les attentes. Le prêt est concrétisé en amont des élections législatives partielles d’octobre, lors desquelles le parti présidentiel, minoritaire, entend étendre sa présence au Parlement.
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